J'ai été sur le site "Le générateur de mots" ( http://www.unpeudamour.com ) et je vois "La page de Roman"...curieuse, je me fais prendre au jeu et répond rapidement aux questions...et bien voici le roman:
par Ambre Portobello,
tiré du roman "M"
par Ambre Portobello,
tiré du roman "M"
Un oiseau survola New York avant de venir tournoyer au-dessus de la tête de Christophe. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Sans comprendre, il fut face à la porte. Sans attendre, il sonna. Quelques secondes s'écoulèrent. Les tempes de Christophe battaient. Comme personne n'ouvrait, il sonna une nouvelle fois. Mais rien ne se passa. Il frappa, sonna, frappa, sonna encore et encore... puis il décida d'attendre. Il attendit une heure. Puis deux. Au bout de trois heures, désespéré, il se leva, et après avoir sonné une dernière fois, tourna les talons et s'en alla. Mais à peine fut-il en route qu'un bruit de verrou attira son attention. Il fit volte-face, et aperçut Ambre sur le pas de la porte. - Je... excuse-moi, dit-elle. Je suis désolée, je... je... - Tu es si coquine, la coupa Christophe. - Entre, ajouta Ambre. Arrivé au salon, Christophe s'assit dans un fauteuil et soupira. Puis il fixa Ambre. Celle-ci était debout près de lui. Lui tremblait d'émotion. Elle, ne disait rien. Il se leva, s'approcha d'elle. - Ambre... Elle détourna la tête. - Ambre, répéta-t-il. Alors elle le regarda. Au moment où leurs regards se croisaient, leurs lèvres se touchèrent. - Euh... bredouilla Christophe. Mais les mots ne venaient pas... alors Ambre passa sa main derrière la nuque de son ami, et l'embrassa. Cela dura une éternité. C'était la première fois qu'ils ressentaient une telle émotion, et ils ne s'arrêtaient plus. Puis lorsque les premières étoiles scintillèrent dans leurs yeux épuisés, leurs lèvres se quittèrent. Comme deux plongeurs en apnée, ils reprirent leur souffle en même temps que leurs émotions. Plusieurs minutes s'écoulèrent. Puis Ambre poussa un soupir qui résonna dans la pièce comme une brise sur l'océan. Christophe en profita pour articuler, le coeur battant: - Je t'aime. Son amie le regarda. - C'est vrai? - Depuis toutes ces années que nous nous connaissons, j'ai toujours su que c'était toi l'amour de ma vie. Et ce, malgré mes aventures passées. - Oh... c'est bien vrai? - Oui, c'est vrai. - Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi charmant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Christophe rougit. Il se sentait bien. Au loin, un Loulou criait. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté. - Ma puce... Ambre... Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un saule, en train de danser à l'air libre. Près d'eux, Peter Gabriel chantait ''In Your Eyes'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Christophe fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Isabelle Venet, Ambre réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Christophe rouvrit les yeux. - Je voudrais t'épouser, dit Christophe. Ambre tressaillit. - Pardon? - Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Ambre?... Leurs lèvres tremblaient. - Oui! Murmura-t-elle. Ils discutèrent toute la nuit. Ils parlaient de tout, de rien. - Tu sais, c'est drôle, dit Ambre, car hier matin, Steph a tenté de me séduire. - Non, c'est vrai? - Oui, et comme je lui disais que c'était toi, l'amour de ma vie, il m'a répondu que je perdais mon temps et que je serais bien plus heureuse avec lui. - Ça ne m'étonne pas de lui, il a toujours essayé de gâcher ma vie privée. - Heureusement je lui ai dit ceci: ''Le jour où tu seras un tant soit peu civilisé, mon petit bonhomme, tu apprendras que mon Christophe est plus attentionné que n'importe qui. Et tu ne lui arrives pas à la cheville.'' Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment. 
AUUUUUUUUUUUU SECOOOOOOOOUUUUUUUUUURRRRRRRRRSSSSSSS!!!!!!!!!!!!!



2 commentaires:
Je déteste Christophe ! Ça devrait être Stéph l'amour de ta vie !
Pourquoi donc? À cause du nom :) ...l'inversion est toujours possible tant que c'est dans l'imaginaire!!!
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